Un objectif s’élabore dans un espace bien circonscrit que les théoriciens de la gestion du temps nomment «zone d’influence*». Cette zone délimite les domaines et les lieux où nos actions peuvent…

Je suis comme les plantes d’automne. Il me faut du temps pour ramasser mon énergie et ma volonté afin de plonger dans un projet.
Bien avant que je finisse d’écrire À contretemps, mon amie Françoise me pressait déjà de devenir blogueuse. Puis, ce fut l’épisode du cancer où tout me tombait des mains : mes projets les plus précieux perdaient leur attrait, alors, commencer à bloguer… Françoise m’a raconté qu’elle avait failli réserver pour moi le nom de domaine qui est aujourd’hui mon adresse sur la toile! De retour à la santé, je ne m’y suis pas mise immédiatement. À contretemps était en train de naître : chaque chose en son temps!
Et puis, lors d’une première rencontre avec Marie-Claude Bressan, responsable des communications chez Fides, celle-ci m’a encouragé à commencer cette aventure, me vantant tous les mérites de communiquer régulièrement et directement avec les lectrices et les lecteurs.
Je suis une plante d’automne. Je donne mes fruits sur le tard après les avoir longuement mûris. Ça prend du temps, que voulez-vous! On pourrait me croire peureuse, hésitante à l’infini. Je pourrais le croire, moi aussi. Je sais, cependant, que ce que je caresse devient ensuite un engagement durable. Car je suis aussi une fidèle et je dois en tenir compte.
Je ne peux donc pas dire « oui » à tous les projets qui me traversent l’esprit. Je ne peux pas tout abriter dans mon jardin temporel. Il faut qu’un projet soit assez fort pour mériter sa place et s’y installer.
Et voici qu’en cette fête de l’Action de Grâce, je peux me retourner et constater que, depuis le jour où j’ai commencé ce blogue, je ne me suis pas arrêtée d’écrire : me voici au 100e! Le rythme a dû être ajusté : de deux articles par semaine, j’ai réduit à un. Mais celui-là m’est précieux, il est un rendez-vous que je ne veux pas manquer, sauf quand c’est le temps des vacances!
Le 15 septembre 2011, j’écrivais :
« Je voudrais que ce blogue soit un oasis. (…) un lieu où l’on pose le fouet, le joug ou le « Red bull », pour regarder autrement le temps, et rendre compte du corps. Un beau poème dit : « Viens, ma sœur, mon frère, allons nous asseoir sous l’arbre. » Et l’arbre, c’est l’arbre de la Sagesse – l’arbre qui grandit et fleurit dans chaque jardin intérieur. »
Pour moi, il a été cela : une occasion d’aller m’asseoir sous l’arbre. Le mardi, c’est un plaisir de guetter l’idée qui germe tandis que je m’active dans la cuisine au départ pour l’école de mes enfants. Certains textes me remplissent de fierté, d’autres ont connu une naissance plus difficile…
Je veux vous remercier, vous qui m’offrez de si beaux commentaires : Monique, Lise, Claire, Sophie, Françoise… Vous prenez le fruit et le transformez en quelque chose de savoureux.
Ainsi, constatant mon plaisir à vous écrire, je continuerai ma route.
Chère Christine,
Il ne faut pas t’en faire outre mesure pour ces 2 avant-midis de travail perdus, c’est que tu as autre chose qui t’attend.
Profite de ce temps pour t’occuper à quelque chose que tu n’avais pas le temps de faire parce que tu travaillais et laisse aller, tout va s’arranger pour le mieux.
La vie nous apporte parfois des moments libres dont nous devons profiter au maximum. Bonne continuation!
Bonjour Christine,
Bravo pour ton 100 e . Je les ai tous lus mais n’ai pas donné toujours mes impressions après même pas donné signe de vie c.a.d. de lecture.
Deux avants-midi perdus! mais c’est propablement une saine respiration de l’esprit et du corps. Par hasard la suchauffe de ton agenda aurait-il eu quelques écarts d’efficacité .
Tout ce que tu cojiteset écrit est intéressant . J’aimerais tant échanger sur des points ne fus-ce que pour te dire bravo … mais où vas-tu chercher tout ce bagage de sagesse ,de réflexion et de découvertes.
Aujourd’hui il pleut, nous avons une armée d’hommes qui s’attroupent autour et au dedans de notre maison. Le bruit, le brouhaha et même les cônes rouges sont là.
Mais sans eux … ces cônes qui nous agressent souvent à cause de leur présence soutenue et longue…longue nous dépaysent et nous garent .Pouvons-nous nous plaindre d’eux?
Bye et au 3 novembre pour diner à Liesse. Vous serez là?
Bye tante Jeannine
À tous ceux et celles qui m’ont envoyé des commentaires pour le 100e blogue: Je les ai bien tous reçus et je vous remercie chaleureusement! Cependant, des problèmes avec mon site me les ont fait perdre. Vous ne les retrouverez plus ici, mais il sont bien gravés dans mon coeur!
Christine
Bravo pour ton 100 ixième blogue!
A chacun d’eux, tu me surprends toujours en élaborant un texte sur des sujets qui sont bien médités,
bien exprimés, intéressants et instructifs.
Je te remercie de nourrir mon esprit et de me faire vivre une fierté, une ouverture d’esprit qui me fait du bien.
Comme Claire te le dit: Cette erreur t’a fait apprendre autre chose d’important . Il faut que tu en prennes conscience et l’apprécier.. Ça fait partie des leçons de vie.