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D’abord, laissez-moi vous souhaiter, chères lectrices, chers lecteurs, une excellente année 2016. Alors que tous et toutes s’entendent pour affirmer que la santé doit se trouver en tête de liste de nos vœux, je vous souhaiterai, pour ma part, du temps libéré. Libéré des faucons, déchargé, élagué, simplifié. Du temps qui peut, alors, se consacrer à l’essentiel.

Un temps libéré peut être consacré à la santé, puisqu’il nous donnera la possibilité d’en prendre soin : temps libéré pour marcher, pour se préparer un bon repas, du temps pour méditer, pour consulter un/e professionnel/le de la santé physique ou psychologique…

Un temps libéré des impératifs de performance pour se consacrer à ce qui ferait de nous de meilleurs humains, de bonnes personnes : bénévolat, action citoyenne, bon voisinage, lectures, approfondissement de nos connaissances sur des sujets qui nous aideraient à mieux comprendre la société dans laquelle nous vivons, etc.

Un temps (plus) libéré des courriels, des réseaux sociaux, des « à lire, à voir, à faire », bref, un temps libéré de la peur de manquer quelque chose, afin de le consacrer aux personnes qui sont essentielles pour nous et qui, souvent, ne sont pas bien plus loin que la pièce à côté.

Pour ma part, et dans cette volonté de temps libéré, j’ai décidé de suspendre les publications de ce blogue pour une période indéterminée, en gardant cependant à jour les principales informations (pages) me concernant.

J’avais d’abord eu le sentiment que mon processus doctoral nourrirait les quelques mots que j’écris chaque semaine, mais il n’en est rien. Je me rends plutôt compte que, pour écrire 500 mots, il faut avoir acquis un sentiment de maîtrise du sujet que l’on aborde, ce qui fut le cas, pour moi, grâce à mes livres, particulièrement À contretemps.

Les réflexions en cours sont profondes, intenses, nombreuses, bref, toutes en superlatifs, mais elles n’ont pas eu le temps de traverser mon terreau afin de le renouveler. Ce qui me met dans une drôle de position de devoir parler comme avant, alors que je ne suis plus comme avant. Ma pensée évolue énormément, mais elle ne peut pas encore se contenir en 500 mots : je ne sais pas encore comment la découper, comment l’imager. Je suis ailleurs (quoique dans le même jardin), mais pas encore en état d’en parler.

Quatre ans et quatre mois plus tard et 185 publications plus loin, il est temps de réviser l’aménagement de cette plate-bande temporelle, aussi belle et aussi féconde soit-elle. Et cela commence par une période de repos. Je la mets donc en jachère.

Cela ne se fait pas sans un certain pincement au cœur. Notre rendez-vous hebdomadaire me manquera et, surtout, vos commentaires toujours appréciés : Monique, Claire, Lise, et les autres, merci de me les avoir offerts. Et surtout, merci à vous tous et toutes, abonné/es ou simplement fidèles, d’avoir pris, chaque semaine, le temps de me lire. On se rencontrera encore, je ne sais ni quand, ni comment.

Le temps est généreux, il saura faire.

 

Cet article comporte 4 commentaires

  1. Je me délectais de ton texte et me promettais déjà de le publier dans le prochain Simplement Vôtre, lorsque je suis arrivée au paragraphe où tu nous informes de ta décision de suspendre cette publication. Quelle déception même si je la comprends tout à fait. Bonne route Christine! Au plaisir de te croiser sur le Web ou en personne.

  2. Merci Christine de nous avoir partagé ton jardin 185 fois: tu nous as nourris de tes pensées.
    Il est temps pour toi de te consacrer à vivre ta réflexion à un autre niveau plus exigeant et plus riche, celui du doctorat:

    Un pommier met plus longtemps à donner ses premiers fruits qu’un plant de tomates.
    Au plaisir de te retrouver, dans quelque temps, dans ton verger…

    Françoise, reconnaissante.

  3. Il faut beaucoup de force de caractère, une grande lucidité, un grand respect de soi et des autres pour mettre entre parenthèses une chronique qui te passionnait et que nous aimions voir arriver dans notre boîte de courriels.

    Le doctorat est un grand projet de vie. Il ouvre des portes et apporte des changements de perspective, mais il prend du temps. Il faut donner au temps le temps de faire les choses. Cette pensée en évolution est sans doute difficile à synthétiser en 500 mots chaque semaine. Même si en lisant ton dernier blog je m’ennuie déjà de ce temps d’arrêt que je faisais pour réfléchir au temps, va et reviens-nous avec la suite, indépendamment de ce qu’elle sera, de la forme qu’elle aura. Nul doute pour moi que ce sera passionnant.

    Merci d’avoir été là, merci d’avoir partagé ton cheminement, tes idées, tes hypothèses, ta vision du temps. Chacun, chacune de nous aurons pour mission de prendre le temps de nous questionner sur notre gestion du temps.
    Bonne poursuite.
    Monique

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