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© Marsh creek press

Comme Dominique Demers ou Sonia Sarfati qui adorent la littérature jeunesse, j’ai, pour ma part, une passion pour les livres sur la gestion du temps. J’en lis depuis que je suis au CEGEP et mon intérêt ne s’essouffle jamais! Ces livres vibrent d’une énergie telle que je me sens vivifiée; comme lorsqu’on sort dehors, ces temps-ci.  Chaque ouvrage présente son petit truc original. Et je me propose de partager à l’occasion quelques unes de mes découvertes.

Ainsi en va-t-il du livre de Don Aslett, How to handle 1000 things at once, publié en 1997. J’ai lu ce livre en 1999 et je me souvenais encore de sa page couverture:  un homme et une femme jonglant littéralement avec des milliers de trucs de toutes sortes.  Juste à les voir, mon niveau de stress monte en flèche! Il va sans dire que le message de l’auteur — d’ailleurs typique de ce genre d’ouvrage — est: « si vous vous organisez, vous pourrez TOUT faire ».

Don Aslett nous recommande quelque chose qui, au premier abord, semble l’évidence même, mais qui, à bien y penser, ne l’est pas du tout, pour moi en tout cas: se réserver du temps pour terminer ce que l’on est en train de faire.

Comment finissez-vous vos activités? Travaillez-vous sur un projet jusqu’à l’extrême limite du temps que vous vous étiez fixé? Êtes-vous alors obligé de laisser tout en plan sur votre table de travail parce qu’il est temps d’attraper votre autobus, de vous précipiter à la garderie ou d’aller préparer le souper? La tension monte-t-elle quand, ayant terminé de peindre un mur, vous n’avez plus aucune minute pour ranger convenablement le récipient de peinture et de nettoyer vos pinceaux?

Ça a l’air presque bête, mais cela fait une différence énorme: ayant prévu travailler sur un projet pendant 2 heures, se réserver 10 minutes (ou plus si nécessaire) pour terminer.

J’y trouve pour ma part beaucoup d’avantages.  Physiquement, le rangement peut se faire dans la sérénité. Psychologiquement, cela décroît sensiblement le stress ou la pression quand j’entends mon chum se mettre à crier: « VIENS SOUPER! »

Enfin, ce petit dix minutes devient un rituel pour cesser (comme le fade out, à la fin d’une chanson), un sas de décompression et un temps pour apprécier. Parce que, s’il y a quelque chose que le fait de se fixer des objectifs devrait pouvoir nous donner à coup sûr, c’est le plaisir de les réaliser!  Quel dommage quand nous sommes juste trop pressés pour en profiter!

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