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CC Susánica Tam

J’ai passé le temps des fêtes à réfléchir à ce mot: cadence. (Dans le temps panoramique, bien sûr!) Peut-être est-ce un temps approprié pour y penser puisqu’il évoque les reel et les sets carrés du jour de l’An. C’est cependant dans sa définition plus moderne, à savoir « rythme de travail, production » qu’il m’avait d’abord été soumis.

Pour moi, il s’agit d’une piste, d’un autre moyen de réduire. Car s’il est avéré que d’en faire moins allège l’horaire, ce n’est pas toujours possible, ni souhaité. Alors vient le rythme, la cadence. De ce côté-là aussi, il y a lieu de nous donner un peu d’air, des bulles de liberté.

Par exemple, mon conjoint et moi nous sentons plus détendus lorsque nous maintenons nos sorties familiales et sociales à un jour par weekend. Il serait invraisemblable de vouloir cesser ce type d’activité. Nous ne le voudrions pour rien au monde. Mais, nous semble-t-il, chaque rencontre prend plus de valeur et nous y trouvons plus de plaisir quand nous savons que nous aurons une journée libre pour accomplir nos tâches ou simplement pour nous détendre. Ce n’est pas toujours possible, mais étant donné que nous y tendons, cela se passe quand même assez régulièrement.

En ce qui concerne les tâches domestiques, les occasions sont nombreuses pour réduire la cadence. Balayer aux deux jours lorsque nous avons l’habitude de balayer quotidiennement, faire le ménage aux deux semaines au lieu de le faire hebdomadairement, faire la lessive une fois par semaine au lieu de trois. Comme je l’ai expliqué dans mon livre, c’est à chaque individu de voir ce qui est le plus tolérable pour lui.

Car réduire la cadence, ça ne se passe pas parce que l’autre rythme ne donne pas de bons résultats: un plancher est plus propre si on le balaie tous les jours, une maison est plus belle quand elle est nettoyée de fond en comble chaque semaine. Et la vie sociale est plus stimulante quand il y a plus de rencontres, la vie intellectuelle plus intense lorsque nous lisons 50 livres par année au lieu de 20. Encore ici, il y a un renoncement nécessaire au plus-que-parfait pour aller vers ce qui nous semble tout de même acceptable.

Mais pourquoi réduire, si le tempo nous plait? Pour nous rendre plus disponibles aux événements, aux autres, à nous-mêmes. Pour nous offrir mieux que de « garder la tête hors de l’eau », pour voir venir, pour ne pas stresser parce que le moindre surplus menace de nous faire perdre pied. Pour profiter de la vie, pour améliorer notre conscience, pour réduire la tension. Tout cela est affaire personnelle.

Ainsi, chers amis, j’ai décidé de réduire la cadence de ce blogue. Peut-être avez-vous remarqué que depuis septembre dernier, je suis venue fidèlement vous trouver deux fois par semaine. Et quel plaisir j’ai éprouvé! Mais cet engagement revient trop vite; je n’ai pas de temps pour élaborer mes conférences, faire du réseautage, penser à un autre projet d’écriture. Je dois donc, pour pouvoir me consacrer à ces autres projets qui me tiennent aussi beaucoup à cœur, réduire ma cadence…

Je trouve cela difficile… Mais au moins, je me dis que je suis cohérente; vous pouvez faire autant ce que je dis que ce que je fais!

Et pour vous, quelles sont vos meilleures pistes pour réduire la cadence? Quelle est votre motivation pour le faire? Ça serait fantastique si vous preniez la place que je laisse libre et que ce blogue devienne un lieu d’échanges de nos réflexions et de nos bonnes idées!  Comme le dit mon ami Stéphane: « Bienvenue dans le 2.0! »

 

Et, s’il-vous-plait, abonnez-vous:  Premier bloc à droite de cet écran.

Cet article comporte 3 commentaires

  1. Que cela fait du bien de voir une personne qui met en pratique ce qu’elle dit! Bravo, Christine de respecter ta cadence, je te lirai juste avec encore plus d’attention et de plaisir.

    Ta réflexion m’inspire ce matin. Je fais le lien avec le coaching d’équipe et le rôle du gardien du temps, nommé aussi « cadenseur » par certains coachs de chez Mozaik. J’aime ce terme: cadenseur, celui qui donne la cadence, parfois d’accélérer et parfois aussi de ralentir pour permettre à d’autres personnes d’embarquer, d’autres idées de naître.

    Demain, en coaching d’équipe, je vais reprendre le symbole d’un groupe de musique où chacun à un rôle différent à jouer:
    – la batterie donne le rythme
    – le chanteur s’entend plus distinctement
    – la guitare basse donne la profondeur
    et le triangle ou le solo de piano, la petite touche délicate.
    Le tout est d’avoir un bon chef d’orchestre et de connaître la musique!

    Merci Christine, ta réflexion m’a permis d’aller plus loin: cadence, groupe de musique que de beaux symboles pour dégager l’essentiel.

  2. Chère Christine,

    Cette première lecture sur ton blogue est vraiment en lien avec ce que je viens tout juste de mettre en application.

    Je présente bénévolement une chronique littéraire à la radio à chaque semaine et dans les derniers mois, je trouvais que cela accaparait beaucoup de mon temps.

    J’avais ces options: arrêter de le faire, le faire aux deux semaines ou simplement diminuer la quantité de livres dont je parlerais.

    Finalement, après réflexion, j’ai décidé d’écourter ma chronique et je me sens mieux depuis.

    J’ai plus de temps pour mes pratiques de piano et mes activités personnelles tout en continuant de partager mes découvertes aux auditeurs de CKAJ-FM

    J’ai comme tu le dis si bien « réduit ma cadence » et je m’en porte mieux.

    Il faut vraiment savoir se questionner et faire les bons choix pour une vie plus heureuse.

    1. Merci pour ce commentaire!

      Dans chaque domaine de notre vie, il y a très souvent une « porte de sortie », un moyen d’adapter un rythme qui nous convient d’avantage… Il est toujours bon de se demander QUI nous demande d’en faire autant… les autres ou soi-même? Dans ma vie, la réponse est souvent: moi-même.

      Christine

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