La semaine dernière, une nouvelle pour le moins étonnante a retenu mon attention et suscité mon inquiétude. Dans le cadre de ses politiques d'austérité, le gouvernement japonais recommande aux universités…

Le 22 avril prochain, nous sommes invités à nous rendre sur la Place des Festivals, à Montréal, afin d’affirmer que nous voulons être maîtres de nos ressources et agir en respectant la terre.
Ce sera un dimanche et, sans doute, aurons-nous des tas de choses à faire. De fait, notre printemps hâtif nous impose ses travaux et son magasinage.
Serons-nous en mesure de sacrifier quelques-unes de nos précieuses heures à cette cause qui, j’en suis certaine, nous tient tous et toutes à cœur?
Et si nous considérions ce temps autrement?
Si notre temps est toujours précieux, il n’aura jamais une aussi belle occasion d’être PUISSANT, puisqu’il sera collectif. Chaque instant sera inscrit dans le « temps mosaïque ».
Nous qui avons appris à évoluer dans un temps étriqué, fini et compté; un horizon temporel qui s’arrête au bout de notre bras, puisque nous tenons à toucher les résultats de nos objectifs; nous qui ne savons plus voir notre pouvoir au-delà des limites de notre individualité, sentirons alors éclater chaque minute passée en cet endroit.
Car ces quelques heures se couleront dans un temps global; elles seront multipliées par le nombre de personnes présentes. Oui, comptons-les ces heures: si chaque personne consacrait deux heures à manifester et que nous étions 100 000 comme on le souhaite, cela ferait 200 000 heures. Ce qui équivaut à plus de 22 années dans la vie d’un être humain.
Quelle autre façon plus EFFICACE de passer son dimanche après-midi? J’ai hâte, moi, d’aller passer un temps dont le poids représente 22 années de ma vie, à dire aux gouvernements que je veux une terre habitable pour mes petits enfants.
Comparé à cette puissance, à ce temps multiplié, magnifié, toutes les heures que nous pourrons consacrer à d’autres tâches paraîtront dérisoires.
Venez vivre un temps gonflé à bloc du temps des autres, venez vivre un temps dont la portée atteindra les confins de la vie d’un peuple…
Rendez-vous le 22 avril!
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